Université du WWF - Jean Charles Hourcade - "L'épargne mondiale doit être redirigée vers les infrastructures faiblement consommatrices de carbone"

Jean Charles Hourcade est directeur du Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement (Cired). Il est intervenu lors de l'Université de rentrée du WWF (20-21 octobre) pour répondre à la question suivante : "Peut-on se permettre un échec à Copenhague?"

Pour Jean Charles Hourcade la réussite du sommet de Copenhague dépendra de l'implication de la nouvelle administration américaine en terme de lutte contre le réchauffement climatique. Il rappelle que les années Bush ont correspondu à 8 ans d'immobilisme sur ce sujet. Sachant cela, il lui semble plus réaliste d'attendre de Copenhague la mise en place de nouveaux outils de négociations, plutôt qu'un hypothétique traité juridique contraignant.

Il revient par la suite sur la question essentielle du financement de l'adaptation des économies des pays du SUD. Au delà du chiffre avancé par la Banque Mondiale de 200 à 400 milliards d'euros nécessaires à cette adaptation, Jean Charles Hourcade estime qu'il faut une réorientation massive de l'épargne mondiale vers ce secteur.

Jean Charles Hourcade - Université du WWF
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Université du WWF - Noam Boussidan - "Copenhague débouchera davantage sur un accord politique qu'un traité juridique contraignant"

Noam Boussidan travaille au pôle climat du Ministère des Affaires Etrangères et est spécialiste des questions de transferts de technologies et de droits de propriété intellectuelle. Il est intervenu lors de l'Université de rentrée du WWF (20-21 octobre)pour répondre à la question suivante : "Transferts de technologies et droits de propriété intellectuelle, comment accélérer la diffusion des technologies sobres en carbones ?"

Dans cette vidéo Noam Boussidan présente le sommet de Copenhague comme une occasion pour les leaders politiques mondiaux d'adopter un discours commun sur le réchauffement climatique. En revanche il doute que le sommet débouche sur un traité global juridiquement contraignant.

Cependant, en matière de transfert de technologies et de droits de propriété intellectuelle, il décrit les négociations internationales comme plus consensuelles et pouvant aboutir sur un accord.

Noam Boussidan à l'université de rentrée du WWF
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Bernard Rullier - Le rôle du futur conseiller territorial

Bernard Rullier est l'ancien secretaire général du PS au sénat et il co-rédige avec Karine Martin la note "La réforme des collectivités locales : entre électoralisme et recentralisation".
Dans cette vidéo, il revient sur le climat politique entourant la préparation et l'examen du projet de loi de réforme des collectivités locales, avant de présenter le rôle du futur conseiller territorial.

Bernard Rullier "La réforme des collectivités locales"
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Karine Martin - la simplification de la cartographie territoriale n'aura pas lieu

Karine Martin est membre du groupe de travail de Terra Nova sur les collectivités territoriales. Elle est co-rédactrice avec Bernard Rullier de la note "La réforme des collectivités locales : entre électoralisme et recentralisation".

Dans cette vidéo, Karine Martin souligne l'écart flagrant qui sépare les annonces volontaristes du président de la République en automne 2008 et le contenu du projet de loi actuellement en cours d'examen à l'Assemblée Nationale. A titre d'exemple, la simplification de la cartographie territoriale n'aura pas lieu. On prévoit au contraire la création d'un conseiller territorial, nouvel échelon mi-départemental, mi-régional.

Karine Martin "La réforme des collectivités locales"
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"Le G20, et après?" les questions du public

Retrouvez en vidéo la deuxième partie de la conférence Esprit Public du Mercredi 14 octobre "Le G20, et après?" avec Jacques Mistral.


Pendant une heure le public a posé des questions de toutes natures, en voici les thèmes (ordre chronologique):

1. Taxe Tobin

2. Monnaie : peut-on se passer du dollar en tant que monnaie internationale? un régionalisme monétaire est-il techniquement envisageable, voir sensé?

3. Régulation de la finance : quelles sont les prises citoyennes? Quels sont les axes d'action? comment se mobiliser?

4. Relation monétaire Chine/US

5. La croissance verte peut-elle constituer un modèle de sortie de crise?

6. Est il possible de remettre en cause l'euro?

7. Existe-t-il une bulle obligataire?

8. Faut-il créer une monnaie internationale de type "bancor" (proposition de l'économiste Keynes à la conférence de Bretton Woods en 1944)

"Le G20 et après?" les questions du public
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Jacques Mistral "La première chose que fait le G20 c'est d'exister"

Retrouvez ici l'intégralité de la conférence Esprit Public du mercredi 14 octobre à la Mairie du 3ème avec l'économiste Jacques Mistral.

Peu de temps après le G20 de Pittsburgh Jacques Mistral a tenté de dresser un bilan des différentes actions engagées par cette nouvelle institution.

Sa présentation s'est organisée autour de 5 points principaux :

1. Le G20 a tout d'abord le mérite d'exister. Ce nouveau format correspond bien d'avantage que le G7 aux réalités économiques et politiques de notre temps.

2. Face à la crise, le G20 a permis une certaine coordination des politiques économiques nationales, dans la mesure où un message unanime de soutien à la demande a été formulé, répété et mis en oeuvre au travers des différents plans de relance.

3. Un bilan de ce qui a été fait en matière de régulation financière (notamment un point sur la création du Financial Supervisory Board)

4. Une analyse de la "gesticulation politique" ayant eu lieu autour de thèmes emblématiques : bonus, paradis fiscaux.

5. Un point sur la question du protectionnisme.

Outre ces 5 points Jacques Mistral a également traité des relations économiques et monétaires liant les Etats Unis et la Chine.

"Le G20 et après?" par Jacques Mistral
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"Fiscalité : la contre réforme"

Olivier Ferrand présente le dossier Terra Nova/Libération FISCALITE : LA CONTRE REFORME, co-rédigé avec Vincent Peillon, Daniel Vasseur et Thomas Chalumeau.

Selon lui 5 constatations principales ressortent de ce travail :

1. La politique fiscale de la droite depuis 2002 conduit à une redistribution "à l'envers" de l'argent public : depuis 2002 en moyenne 20 milliards d'euros/an de réduction d'impôt ont été accordé aux 10% des contribuables les plus aisés.

2. Cette redistribution "à l'envers" se fait au détriment des classes moyennes.

3. Les réformes fiscales engagées depuis 2002 portent essentiellement sur la rente (bouclier fiscal, réforme de l'ISF, forfaitisation des dividendes...).Cela en contradiction totale avec le discours présidentiel de revalorisation du travail.

4. Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy cette redistribution "à l'envers" s'est accélerée.

5. Ces réformes fiscales se greffent sur un système fiscal français déjà très peu redistributif.

Dossier Libé-Terra Nova "Fiscalité : la contre réforme"
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